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- Un bilan de la recherche
- des 50 dernières années
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- Le phénomène « château » apparaît dans la seconde moitié du Xe siècle,
et se développe au XIe siècle, selon tous les historiens
- Dès cette époque, il existe des châteaux de pierre, des châteaux de
terre et de bois, des châteaux mixtes
- Une distinction chronologique n’a pas de sens, au moins en première
approche
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- Depuis quarante ans, de nombreuses thèses sont consacrées à l’histoire
de la féodalité dans diverses régions
- Elles montrent la grande complexité du phénomène qui a abouti à la
naissance des châteaux
- Démembrement de la puissance publique et du ban, ou au contraire
accaparement de celle-ci dans un climat d’appauvrissement des pouvoirs
centraux, toutes les variantes régionales sont possibles
- Bur Champagne, Debord Charente, Pichot Bas-Maine, Devailly Berry, etc…
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- La question des innombrables mottes et fortifications de terre anonymes
n’est pas à ce jour résolue
- Un paysage castral encore bien incertain pour le XIe siècle, voire le
XIIe siècle, malgré de nombreux travaux
- Castra, d’une part, et mottes anonymes d’autre part : témoignage d’une
vacance du pouvoir
- Colloque de Caen, CRAM
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- Les « maisons-fortes » : ambigüité d’un terme, entre le statut juridique
et l’essence typologique
- Contrairement aux mottes et forteresses de bois anonymes du siècle
précédent, les « maisons-fortes » ont un statut, qu’on connaît à partir
de la seconde moitié du XIIe siècle
- Parfois, bien sûr, les deux coïncident
- Le développement et la multiplication de ces résidences nobles
fortifiées rurales est extrêmement dépendant des conditions de la
géographique historique et des pouvoirs locaux
- Colloque de Pont-à-Mousson, Bur. Champagne et Lorraine, Bur. Lorraine,
Giuliato. Bourgogne, Mouillebouche, mais aussi Bretagne, Meirion-Jones,
Normandie, Impey
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- « château » est un terme juridique jusqu’au milieu du XIVe siècle,
recouvrant une logique de contrôle de territoires par le « ban »
châtelain ;
- A partir de cette époque, le terme devient plus descriptif que
juridique, se référant plus à l’
« impression » qu’au statut.
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- Il existe des milliers de façons d’aborder le monument, qu’il soit ou
non en élévation.
- L’essentiel est de l’analyser aussi scientifiquement que possible,
compte-tenu des moyens disponibles au moment de l’étude.
- La disparité des moyens consacrés aux sites, du fait de contingences
externes, ne devrait en aucun cas engendrer d’échelle de valeurs. En
d’autres termes, la parole n’est pas réservée à ceux qui bénéficient de
programmes importants financés par la collectivité ; elle est ouverte à
ceux qui apportent leur contribution de façon bénévole – comme dans
toutes les activités humaines.
- Alors, allons aux monuments.
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- Bon, on le savait déjà un peu, tout de même, grâce aux palais allemands
carolingiens
- Pour la première fois, enfin un palais carolingien français,
- Pas forcément carolingien, d’ailleurs, mais cela y ressemble
- Une « salle à tour », déjà !
- Rob Earley, Oxford Archaeology Unit,
- SRA Pays-de-Loire
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- Les grands programmes de fouilles engagés dans les années 1970-1980 ont
pofondément renouvelé l’approche concernant l’habitat de l’élite,
stricto sensu
- Andone, Fécamp : deux exemples très différents d’une occupation ducale
des Xe-XIe siècles en zone rurale ou semi-rurale
- Debord, Renoux
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- Caen, fouille plus ancienne, avait révélé la structure d’un palais du
XIe siècle
- Tours, au XIe
siècle : un palais
avec…
«salle à tour»
- De Boüard, Galinié
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- Il est infernal, parce qu’il est profondément vrai, et que l’enfer est
pavé de bonnes intentions
- Les trois fonctions se trouvent dans toute résidence palatiale, voire
castrale, de haut niveau, voire de niveau intermédiare
- L’articulation des trois fonctions permet d’interpréter le programme de
la résidence
- Mais il est trop linéaire, cependant…
- Burnouf, Renoux, la critique…
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- L’organisation de l’ensemble seigneurial sépare les fonctions très tôt,
mais le degré de séparation reflète le statut du possesseur
- Dès le XIIe siècle, apparition de camerae prenant la forme de «
block-chambers »
- Impey, Meirion-Jones, école anglo-saxonne
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- Le cas modèle : le Husterknupp
- Depuis, combien d’autres sites montrent une progressivité : ainsi
Goltho, au Royaume-Uni
- Mais aussi la motte de Mirville, et combien d’autres, montrent la
transformation d’établissements anciens en châteaux à mottes et enceinte
- Beresford, Le Maho
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- Un point certain : au Moyen Âge, quelle que soit l’époque, « donjon » ne
signifie pas donjon
- Suivant les époques, les cas où les situations locales, ceci désigne la
motte originelle, la zone particulière du château représentative du
pouvoir (englobant parfois plusieurs bâtiments) ; cela peut désigner
aussi un élément démembré, le « fief du Donjon », reposant sur un
élément physique et juridique de souveraineté
- Ce n’est quasiment jamais une tour, même si certains tentent de le
prouver a posteriori
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- Vieux-Bourg
- Grimbosq
- Bussy-le-Châtel
- Argentré-du-Plessis
- Plessis-Grimoult
- Apremont
- Montfélix
- Louppy-le-Châtel
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- Ivry-la-Bataille
- Mesqui, Impey
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- Langeais
- Vaudemont
- Llordat
- et tous les autres
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- Sainte-Suzanne, l’un des exemples les plus intéressants de cette
décennie Bocquet, Mayenne
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- Les tours rectangulaires romanes : une réévaluation
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- La tour n’est pas toujours ce que l’on croit
- Elle peut résulter d’une évolution sur un siècle, conduisant d’une
résidence à une tour-résidence
- Acre, Warmington
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- Les circulations : un plaisir d’architecte
- Les formes : un plaisir de maître d’ouvrage
- Une multiplicité d’expressions
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- Les tours-résidences centrées à gaines
- De nouveaux concepts architecturaux
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- Tours-beffrois
(« Bergfried ») : de l’Alsace au Limousin, en passant par la
Provence
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- Tours-résidences
- L’organisation : retour au tryptique
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- Le modèle philippien : une donnée connue depuis longtemps
- La normalisation élément dominant de l’architecture philippienne
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- L’architecture Plantagenêt : une famille reconnue depuis une dizaine
d’années en France
- La recherche et l’inventivité architecturale, éléments dominants de
l’architecture Plantagenêt
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- Modèle philippien ou plantagenêt, peu importe : les concepts s’imposent
- Partout en Europe, et au-delà de l’Europe : ne les trouve-t-on pas au
Proche-Orient ?
- La grande question du rapport Orient-Occident : nouvelles données. Qui
influence qui ?
- En tout cas, en Europe, l’influence philipienne est écrasante.
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- Châteaux géométriques, tours circulaires, tours maîtresses circulaires
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- Les années 1300 sont marquées, partout en Europe, par la construction de
forteresses dans le cadre de conflits nationaux, voire supra-nationaux
- Les architectes des souverains développent alors des modèles de plus en
plus sophistiqués en matière de défense spécialisée – tout
particulièrement pour la défense des portes
- France, Pays-de-Galles, Bourgogne, Flandres, etc.
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- Châtillon-sur-Indre
- Les petits et grands palais de Géraud de Maumont
- Ravel, et tant d’autres châteaux des années 1300, autour du concept de
la résidence rurale fortifiée luxueusement aménagée
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- Des formes variées à l’infini
- Maisons, maisons-tours, maisons à tour
- Maisons à tours aussi
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- Le château n’est pas un espace unique, à l’origine
- Un premier cas est celui des châteaux à chevaliers
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- Mais le château peut aussi être partagé en coseigneuries
- Lorsque n’existe pas le droit d’aînesse, la seigneurie se divise
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- Cahors
- Avignon
- Ls livrées cardinalices
- Les demeures des cardinaux aux champs
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- Les châteaux-palais des princes des fleurs de lys
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- Existe-t-il une révolution de l’arme à poudre ?
- Oui.
- Elle conduit à augmenter les épaisseurs de murs, et à remparer les
courtines.
- Mais elle conduit aussi à la création d’espaces externes permettant une
« médiation » : les boulevards.
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- La forme de tour maîtresse à tourelles prédomine
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- Angers, Paris, Château-Thierry, Dijon : des cuisines monumentales pour
desservir le palais
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- Archères à étrier, les archères en bêche, les archères en rame ; les
archères en sifflet ou les archères à niche, et tant d’autres encore
- On peut attribuer à chaque type sa chronologie et son étendue
géographique. Ainsi…
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- L’archère philipienne est une archère à fente simple, ébrasement simple
sans niche
- L’archère Plantagenêt est une archère à fente pourvue d’un étrier,
parfois d’un croisillon, ouverte dans une niche murale
- Les deux types d’archères prospèrent au même moment, semblant dénier
toute réelle adaptation à une situation de siège.
- Et pourtant, les archères européennes semblent engendrer au
Proche-Orient un véritable renouveau dans les années 1250.
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- Les matériaux dans le château
- Echafaudages
- Fondations
- Cintres
- Charpentes
- Le fer dans le château
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